Républik Retail a arpenté l’innovation lab du Retail’s Big Show. Découvrez notre sélection de start-ups qui viennent apporter un petit plus pour rendre le commerce plus interactif et efficace.
Booth.ai utilise l’IA Generative pour industrialiser la production de visuels
L’IA Generative est l’une des nouvelles technologies qui va venir franchement bousculer le monde du retail. Midjourney est l’une des solutions qui a fait le plus couler d’encre et permet à partir d’un texte – un prompt selon le jargon – de créer des images. La solution va piocher dans ses bases de données. Dans l’Innovation Lab, Booth.ai s’est emparé de l’IA générative pour aider les marques et enseignes à facilement créer des visuels pour mettre en scène ses produits. La plate-forme dispose d’une bibliothèque d’images qu’elle va croiser avec les images des produits. Le temps de création est ainsi minimisé pour les marques et les clients ont ainsi plus de photos pour se projeter.
Byondxr construit des magasins virtuels
Le metavers est l’un des sujets forts de NRF. Byondxr s’inscrit dans cette tendance et a développé une solution pour créer des magasins virtuels qui permettent de découvrir les produits d’une façon plus immersive, sans avoir recours à un casque de réalité virtuelle. Printemps avait testé ce principe l’an dernier. Byondxr travaille déjà avec des grands noms dont L’Oréal qui a par exemple créé plus de 40 Lancôme Connected Store dans 40 pays.
Pour créer un point de vente digital, les marques et enseignes peuvent s’inspirer des boutiques réelles qu’ils ont ou complètement innover. Une fois la « coque » définie, il faut également recréer des parcours en ligne, le but étant de présenter les produits d’une nouvelle façon plus ludique. La fiche du produit doit aussi être repensée dans sa forme et son fond. Le prix du projet dépendra d’ailleurs du nombre d’articles à rendre cliquable. La fin du parcours client reprend sur une logique de site e-commerce, avec un achat classique. Byondxr annonce environ 3 mois pour créer un magasin virtuel.
Squadded facilite le shopping social entre consommateurs
Squadded est une plate-forme de social commerce qui facilite les échanges entre consommateurs en mixant du live shopping et du réseau social et permet de miser sur les UGC : User Generated Content. Ce contenu qui plait aux clients permet d’améliorer les taux de conversion en ligne. Dans le cas de Squadded, les marques peuvent donner le droit (ou le privilège) à des clients fans de la marque de devenir des influenceurs sur leur site. Ils disposent alors d’une solution clé en main pour créer leur live qui sera hébergé sur le site de la marque. Les clients peuvent voir ces vidéos en direct ou en replay et également s’abonner aux ambassadeurs qu’ils apprécient. Il est possible de créer des groupes privés ou public, avec 5 personnes en direct simultanément et jusqu’à 1000 connexions pour voir les images. Le prix se compose d’un abonnement mensuel avec un coût variable selon la volumétrie.
BigThinx transforme les clients en avatar
Pour rendre les achats en ligne plus ludiques, BigThinx permet de transformer à partir de photos les clients en avatar. Précisément il faut deux photos de plein pied et une photo du visage. Une fois cette opération faite, le client se voit déambuler dans la boutique virtuelle. Mais grande particularité de la technologie de BigThinx, son avatar essayer des vêtements. Soit une façon plus ludique de découvrir des produits.
Tronic bascule les programmes de fidélité en NFT
Après le metavers, les NFT sont un autre sujet phare de NRF. Tronic a conçu une plate-forme pour que les marques basculent leur programme de fidélité dans le monde du web3 et en NFT. La carte de fidélité est stockée dans un wallet. L’avantage de cette solution comparé au modèle classique c’est qu’il est possible de connaître via le wallet les autres NFT que le client possède et ainsi d’en déduire ses passions ou autres marques qu’il apprécie. Tout est RGPD compatible car il n’y a pas de données nominatives sur le client, on est sur du token. Tronic propose aussi un module pour que le wallet soit aussi une clé d’entrée sur le site e-commerce de la marque.
Arht Media crée des hologrammes interactifs
Arht Media a créé une solution pour créer en quelques minutes des hologrammes interactifs. D’un côté, la personne qui va devenir un hologramme doit se tenir sur un fond blanc avec une caméra qui lui fait face. De l’autre, il y a une sorte de boite reliée à internet et à une prise secteur qui reproduit l’image en forme holographique. La transmission est instantanée. Sur les fameux récepteurs holographiques, il y a une caméra et un micro, ce qui permet de créer une interaction et un échange. Ce dispositif, qui coûte 65 000 dollars, peut servir pour événementialiser les flagships ou encore réaliser des formations à distance. Arht Media a déjà installé sa solution en Italie et aux Etats-Unis.
Hivery utilise IA et data pour adapter l’assortiment localement
Hivery a conçu une plate-forme qui vient aider les category managers à affiner leurs assortiments pour chaque magasin, ou en créant des clusters de points de vente. Pour cela, la solution s’appuie sur les historiques de ventes par semaine, les attributs des produits et les planogrammes des magasins. Hivery mixe ses trois données pour identifier quels articles doivent être mis dans le point de vente et en quelles quantités. Le système prend en compte des règles additionnelles pour refléter sa stratégie commerciale, telles que le fait de prévoir 30 % d’espace pour sa marque propre.
Lisa propose du social commerce low code
Lisa, start-up allemande qui travaille déjà avec Zalando, a créé une solution pour ajouter sur un site e-commerce live streaming en mode low code. La start-up annonce avoir tous les scénarios possibles en stock afin de faciliter le déploiement de ce service sans sur-solliciter la DSI. Par ailleurs, selon les fondateurs, l’un des points différenciants par rapport aux autres solutions de social commerce c’est que le client ne quitte jamais le flux vidéo, afin de ne pas perdre la relation avec lui. Un point particulièrement important quand on est sur une navigation mobile. Ainsi, si pendant un live, l’internaute veut consulter une fiche produit, l’outil affiche les informations sur les images du direct. Le prix de Lisa se décompose avec une licence mensuelle et un variable selon la volumétrie.
Fit Match créé des avatars pour aider aux choix des tailles
Fit Match mise sur la 3D pour aider les clients à trouver la bonne taille de produits. La start-up a conçu un algorithme qui analyse les images captées avec un smartphone et génère ainsi un avatar. Ces mesures sont ensuite rapprochées du catalogue d’une marque pour proposer une recommandation de taille et de produits. La start-up annonce un taux de conversion 4x supérieur avec sa solution.
Fit Match mène actuellement un test avec Macy’s qui propose dans son rayon lingerie de découvrir leur taille de soutien-gorge. Deux scénarios sont possibles. L’opération se fait avec un vendeur qui tient le smartphone, tandis que la cliente est en lingerie. Et via Fit :Match Self intégré dans l’application Macy’s, la cliente peut en toute autonomie créer son avatar.